RECONTRE DES EQUIPES LITURGIQUES Samedi 21 janvier 2023
Jérôme MARTIN est originaire de La Chambre où ses parents se sont mariés il est prêtre au service du doyenné d’Albertville ce qui représente 8 paroisses et 42 clochers. Le curé de ce doyenné est Guy Clerc aidé par le père Bernard Raymond, les diacres Denis Duvillaret et Jean-Marie Muller.
Équipe 1 : Raymonde, Jean-Pierre et Véronique Nicol, Denise Bois
Équipe 3 : Denyse Blanger, Claudette Tronel, Marie-Claire Bordon, Monique Fournier
Équipe 3 : Marie-noëlle Calais, Dany Guérin, Marie-Agnès Frigard
Équipe 4 : Fabienne Colonel-Bertrand, Nathalie Junet, Sèverine Rol
Équipe 5 : Martine Marty, Chantal Champier, Cécile M-G. Vergnaud, Laure Pion, Louise Quézel
Équipe 6 Odette Rouge, Geneviève Emin, Rolande Berge, Isabelle Clad
Équipe 7 : Marlène Lebrethon, Annie Maniak, Sylvie Blanchoz
Équipe 8 : Monique Chappellaz, Michèle Grange, Isabelle Vignoud
Tour de table pour se présenter et petit aparté sur la veillée de Noël dont Jérôme dit l’importance. Celle-ci rassemble des personnes de tous bords et sensibilités, pratiquants réguliers ou non (Jérôme nous parle d’une enfant qui a attendu 3 ans pour pouvoir représenter la Sainte Vierge et qui lui demande sa bénédiction avant la veillée)
INTERVENTION DE JÉRÔME MARTIN
· L’ÉQUIPE LITURGIQUE EST UN CANAL pour aider à la prière et que le Christ puisse se donner au cours de la liturgie. Elle est au SERVICE
· Le Seigneur a besoin d’être entendu, prié, chanté pour une rencontre en vis-à-vis
· La liturgie évangélise, elle en est la source et le sommet au travers de l’évangile
· Nous trouvons nos racines dans la messe, l’Assemblée devient Corps du Christ « Devenez ce que vous recevez, vous êtes le corps du Christ » (épiclèse n° 2)
· Lecture de la catéchèse hebdomadaire du Pape François sur l’Eucharistie au cœur de l’Eglise le 8 novembre 2017 (pièce jointe)
· Jérôme insiste sur le fait que la messe est une RENCONTRE
· Qu’il s’agit de RECEVOIR le Christ plus que d’apporter ses joies et ses peines
· Ambivalence du mot « Mémoire » ; dans le dictionnaire :Faculté de conserver et de rappeler des choses passées et ce qui s’y trouve associé
Pour les chrétiens : actualiser un évènement, dans la présence du Christ qui se donne dans le pain et le vin (COM-UNION)
QUESTIONS
· Comment faire avec les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas communier (divorcés, remariés..) Est-ce la logique du Christ qui accueille les plus « pauvres » ?
Peut-on s’affranchir de la loi de l’Eglise Universelle ?
Le pasteur doit accueillir tous les blessés de la vie. C’est la personne qui vient, le prêtre ne devrait refuser la communion ! Le Seigneur m’appelle à communier « Je ne suis pas digne de te recevoir mais… » A St. Alban Jean-Marie Boivin, diacre, accompagne les divorcés-remariés
· La messe est un chemin d’humilité avec toutes nos questions que nous venons offrir au Seigneur.
· Proposer la foi dans la Société actuelle (lettre aux Catholiques de France, Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes en 1996) qui propose 3 axes :
a ) la martoria (l’annonce de l’Évangile par le témoignage , la catéchèse à tous les âges de la vie)
b) la diaconia, le service des plus pauvres et des plus fragiles
c) la liturgie qui ne se limite pas aux seules célébrations mais embrasse la prière, les dévotions..)
La liturgie est l’école de la vie chrétienne, ne séparons jamais ces 3 axe.
LA CÉLÉBRATION
· La Liturgie n’est pas HORS SOL ! sa 1° mission est de glorifier Dieu puis, comme Dieu se préoccupe de nous un échange peut se faire !
· Prier dans la semaine pour se préparer spirituellement. Chacun est Marthe et Marie ….. Marthe ne devrait pas empiéter sur Marie !
· Faire un moment de silence (dans la sacristie) avant de commencer pour ne pas oublier l’essentiel qui est que nous sommes au service du Christ !
· Nous sommes aussi des serviteurs à la disposition des personnes, donc, éviter de préparer le déroulement de la messe et d’ agir selon sa sensibilité
LES 4 TEMPS DE LA CÉLÉBRATION
1/L’ACCUEIL
· Il est fait pour célébrer quelqu’un, le Christ qui rassemble les fidèles le jour du Seigneur
· Il permet de faire ressurgir ce qui s’est passé d’important dans la semaine
Exemple pour une messe de sépulture : « La communauté paroissiale accueille la famille de X atteinte par ce deuil »
Autre exemple « La société est actuellement traversée par le sens du travail, du repos ; prions pour que les responsables politiques, syndicaux soient éclairés dans leurs échanges, qu’ils sachent s’écouter »
· Le Chant d’entrée crée une unité des cœurs qui célèbrent le Christ
· Salutation du prêtre (3 formules) Par le signe de Croix le Christ est au milieu de la communauté
· Prière pénitentielle (3 formules, l’aspersion se fait pendant le temps pascal et peut se faire lors du baptême du Christ) le Gloria est la plus ancienne hymne de l’Eglise)
· L’oraison conclut l’accueil on l’appelle aussi Collecte parce qu’elle collecte les intentions du peuple de Dieu (« Seigneur Dieu réponds sans te lasser à notre appel … » du dimanche 15.01.23)
2/ LA PAROLE
· La 1° lecture, Psaume de préférence chanté, 2° lecture se font à l’ambon
· L’Alléluia sauf pendant le Carême,
· L’évangile et l’homélie
· Le Credo (2 au choix : Nicée-Constantinople et Symbole des apôtres)
· La Prière Universelle : On ne prie par pour des idées mais pour des personnes, on prie pour ceux qui n’ont pas la liberté mais pas pour la liberté !
Elle doit introduire l’actualité, les évènements locaux, nationaux…Cf la litanie de la P.U. à la Noël est bien adaptée à cette fête où il y a tant de sensibilités différentes.
Catéchèse hebdomadaire du Saint Père François sur l’Eucharistie Coeur de l’Eglise
Le pape François a consacré, en 2017, ses catéchèses des audiences générales du mercredi matin à l’Eucharistie et à la messe. Lors de la première catéchèses de ce cycle, le 8 novembre 2017, le pape a exprimé son désir de « redécouvrir avec nous la beauté qui se cache dans la célébration eucharistique et qui, une fois dévoilée, donne tout son sens à la vie de chaque personne »
Chers frères et soeurs, bonjour ! Aujourd’hui nous nous demandons : pourquoi aller à la messe le dimanche ? La célébration dominicale de l’Eucharistie est au centre de la vie de l’Église (cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, n.2177).
Nous, les chrétiens, nous allons à la messe le dimanche pour rencontrer le Seigneur ressuscité ou, mieux, pour nous laisser rencontrer par lui, écouter sa parole, nous nourrir à son repas et ainsi devenir l’Eglise, c’est-à-dire son Corps mystique vivant dans le monde.
Dès la première heure, les disciples de Jésus l’ont compris, eux qui ont célébré la rencontre eucharistique avec le Seigneur le jour de la semaine que les juifs appelaient « le premier de la semaine » et les Romains « jour du soleil » parce que, ce jour-là, Jésus était ressuscité des morts et était apparu aux disciples, parlant avec eux, mangeant avec eux et leur donnant l’Esprit Saint (cf. Mt 28,1 ; Mc16,9.14 Lc 24,1.13 : Jn 20,1.19), comme nous l’avons entendu dans la lecture biblique. La grande effusion de l’Esprit à la Pentecôte s’est aussi produite un dimanche, le cinquantième jour après la résurrection de Jésus. Pour ces raisons, le dimanche est un jour saint pour nous, sanctifié par la célébration eucharistique, présence vivante du Seigneur parmi nous et pour nous. C’est donc la messe qui fait que le dimanche est chrétien ! Le dimanche chrétien tourne autour de la messe. Quel est, pour un chrétien, un dimanche où il manque la rencontre avec le Seigneur ? Il y a des communautés chrétiennes qui, malheureusement, ne peuvent pas participer à la messe tous les dimanches et elles aussi, toutefois, sont appelées en ce jour saint à se recueillir dans la prière au nom du Seigneur, écoutant la Parole de Dieu et gardant un vif désir de l’Eucharistie. Certaines sociétés sécularisées ont perdu le sens chrétien du dimanche éclairé par l’Eucharistie. C’est dommage ! Dans ces contextes, il est nécessaire de raviver cette conscience, pour retrouver la signification de la fête, la signification de la joie, de la communauté paroissiale, de la solidarité, du repos qui restaure rame et le corps (cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 2177-2188). L’Eucharistie est pour nous la maîtresse de toutes ces valeurs, dimanche après dimanche.
C’est pourquoi le Concile Vatican II a voulu redire que « le dimanche est le jour de fête primordial, qui doit être proposé et inculqué à la piété des fidèles, de sorte qu’il devienne aussi un jour de joie et d’abstention du travail » (Const. Sacrosanctum Concilium, 106). L’abstention dominicale du travail n’existait pas dans les premiers siècles : c’est un apport spécifique du christianisme. Par tradition biblique, les juifs se reposent le samedi alors que, dans la société romaine, il n’était pas prévu un jour de la semaine d’abstention des travaux serviles. C’est le sens chrétien de notre vie comme fils et non comme esclaves, animé par l’Eucharistie, qui fait du dimanche - presque universellement - le jour du repos. Sans le Christ, nous sommes condamnés à être dominés par la fatigue du quotidien, avec ses préoccupations, et par la peur du lendemain. La rencontre dominicale avec le Seigneur nous donne la force de vivre l’aujourd’hui avec confiance et courage et d’avancer avec espérance. C’est pourquoi nous, les chrétiens, nous allons rencontrer le Seigneur le dimanche, dans la célébration eucharistique. La communion eucharistique avec Jésus, ressuscité et vivant pour l’éternité, anticipe le dimanche sans couchant, quand il n’y aura plus ni fatigue ni douleur ni larmes, mais seulement la joie de vivre pleinement et pour toujours avec le Christ. La messe du dimanche nous parle aussi de ce bienheureux repos, nous enseignant, au fur et à mesure de la semaine, à nous confier dans les mains du Père qui est aux cieux.
Que pouvons-nous répondre à ceux qui disent que cela ne sert à rien d’aller à la messe, même le dimanche, parce que l’important est de vivre bien et d’aimer son prochain ? C’est vrai que la qualité de la vie chrétienne se mesure à la capacité d’aimer, comme l’a dit Jésus : « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jn 13,35) ; mais comment pouvons-nous pratiquer l’Évangile sans puiser l’énergie nécessaire pour le faire, un dimanche après l’autre, à la source inépuisable de l’Eucharistie ? Nous n’allons pas à la messe pour donner quelque chose à Dieu, mais pour recevoir de lui ce dont nous avons vraiment besoin. La prière de l’Église, qui s’adresse ainsi à Dieu, le rappelle : « Tu n’as pas besoin de notre louange, mais par un don de ton amour tu nous appelle à te rendre grâce ; nos hymnes de bénédiction n’accroissent pas ta grandeur mais nous obtiennent la grâce qui nous sauve » (Missel romain, préface commune IV). En conclusion, pourquoi aller à la messe le dimanche ? Il ne suffit pas de répondre que c’est un précepte de l’Église ; cela aide à en conserver la valeur, mais tout seul, cela ne suffit pas. Nous, les chrétiens, nous avons besoin de participer à la messe dominicale parce que c’est seulement avec la grâce de Jésus, avec sa présence vivante en nous et parmi nous, que nous